Comment envisager une hybridation raisonnée de l'enseignement dans le supérieur ? Résultat d'une enquête pré-confinement
Jean-Marc Ferrandi  1, *@  , Olivier Abgrall  2, *@  , Thomas Croguennec  2, *@  , Laura Dumas  3, *@  , Maxime Isner  4, *@  , Valerie Lechevalier  2, *@  , Marine Moussier  5, *@  , Lionel Muniglia  3, *@  
1 : Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de lálimentation Nantes-Atlantique
Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes
2 : Agro Campus Ouest
Institut Agro
3 : ENSAIA
Université de Lorraine
4 : Faculté de Marketing et d'Agrosciences
Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar
5 : Agro Paris Tech
Université Paris Saclay
* : Auteur correspondant

Depuis la démocratisation du numérique, l'enseignement supérieur connaît une mutation sans précédent. Les apprenants se forment désormais à toute heure, en tout lieu et avec de multiples outils. Pour autant, le besoin de proximité entre pairs et avec les enseignants est toujours aussi présent, ce qui est contradictoire avec l'idée d'un enseignement 100% à distance. Quelles sont les attentes des apprenants et de leurs formateurs vis-à-vis de l'enseignement supérieur pour les années à venir ? Cet article fait le bilan d'une étude qualitative menée auprès d'étudiants de 13 établissements d'enseignement supérieur en agroalimentaire français avant la crise de la COVID-19. En complément, 178 lycéens ont répondu à un questionnaire destiné à mieux comprendre leurs habitudes d'apprentissage à l'ère digitale. L'ensemble permet de proposer des clés pour envisager l'évolution de l'enseignement supérieur de manière avertie. Il montrera notamment tout l'intérêt de s'orienter vers une hybridation raisonnée des enseignements pour lever les risques et les craintes perçus par les apprenants.


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